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Essai Moto Brixton Cromwell 125

Une nouvelle ère !

Stylée à l’anglaise

La Brixton BX 125 change de nom et devient la Brixton Cromwell. Une nouvelle appellation qui s’accompagne de quelques ajustements esthétiques au niveau de la ligne d’échappement et des coloris proposés. Pour le reste, nous retrouvons ce style « so british » fortement inspiré des Triumph Bonneville pour un tarif toujours aussi attractif.

Une vraie alternative...

Les motos chinoises d’entrée de gamme sont devenues de vraies alternatives aux marques japonaises et européennes. De mieux en mieux finies et de plus en plus fiables, elles séduisent autant les automobilistes que les motards cherchant une moto pratique, sexy et abordable au quotidien. La marque Brixton imaginée et distribuée par KSR est devenue en quelques années l’une des propositions les plus cohérentes de ce segment.

Difficile de ne pas craquer devant la bouille délicieusement rétro de la Brixton Cromwell 125. Le nom à l’ancienne nous plonge directement dans une nostalgie très rassurante en cette période troublée. Comme une madeleine de Proust, la Cromwell fait du bien au moral avec ses lignes qui nous ramènent dans une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Phare rond, garde-boue acier, échappement strappé, pot saucisson, selle côtelée, soufflet de fourche, roue à rayons, réservoir old-school…rien n’est laissé au hasard. Relevons tout de même quelques concessions à la modernité à l’instar de la prise USB au guidon, des feux à leds ou du tableau de bord avec fenêtre numérique. Comme à l’accoutumée chez Brixton, la marque s’affiche fièrement sur plusieurs éléments de la machine.

Côté Motorisation...

Côté motorisation, la Cromwell 125 embarque un monocylindre 4 temps injection refroidi par air développant 11,4 chevaux à 8000 tr/min. La partie-cycle s’appuie pour sa part sur un cadre simple berceau en acier avec deux amortisseurs arrière et une fourche télescopique à l’avant. Le freinage couplé est confié à un disque avant de 240 mm de diamètre et un disque arrière de 200 mm de diamètre. Sur la balance, la Brixton affiche un poids contenu de 134 kilos et sont hauteur de selle ne dépasse pas les 785 mm. Des valeurs particulièrement rassurantes pour les débutants et tous ceux qui souhaitent une machine facile et accessible.

A sa mise en route...

Dès la mise en route, la Cromwell se distingue par sa belle sonorité en sortie d’échappement et son très faible niveau de vibrations. Assez courte, la boîte de vitesse ne laisse pas le temps de s’attarder sur les premiers rapports pour atteindre la vitesse légale de 50 km/h en ville. Ici encore, aucun fourmillement mécanique ne vient troubler le plaisir de conduite. Souple et alerte, le bloc moteur se montre tout à fait dans le coup pour une utilisation urbaine et quelques virées campagnardes. Les pneumatiques typés scrambler autorisent d’ailleurs quelques escapades dans les chemins pour se la jouer « Grande Evasion ».  Le réservoir de 14 litres et la consommation de 3 litres au 100 km permettent des sorties de 400 km avant de faire un stop à la station-service. Un très bon point pour les aventuriers du quotidien qui recherchent praticité et efficacité au-delà du simple style.

Pour finir...

En reprenant les codes stylistiques des plus belles réalisations anglaises, l’espiègle asiatique touche les esthètes et les nostalgiques en plein cœur. Pour ne rien gâcher, la finition ne cesse de s’améliorer et les qualités dynamiques suffisent amplement pour se faire plaisir sans frustration. Assurément l’un des coups de cœur de cette année 2020.

Auteur de l'article : Agence Forty Nine / David Vincent 

Réalisation de la vidéo : Agence Forty Nine / David Vincent